Comment Vivez-vous vos Émotions ? (partie 2/4)

La palette des émotions humaines est riche et nuancée. 

Amour, colère, tristesse, joie, dégoût, désir… 

S’il est important de mettre des mots sur nos émotions, il est encore plus fondamental de comprendre comment elles nous affectent, en particulier dans nos relations. 

Vous ne le savez peut-être pas encore, mais chacune de nos émotions a un rôle, un bénéfice caché. 

Nous verrons dans cet article les besoins qui sont dissimulés derrière nos émotions et comment comprendre leurs origines.

Je vais vous partager un peu plus tard dans cet article un concept très puissant que nous utilisons tous les jours en thérapie pour vous aider à mieux les accueillir et à mieux les comprendre.

Mais quelle est notre véritable relation avec nos émotions ? 

Que se passe-t-il vraiment lorsqu’une émotion négative s’installe durablement en nous ? 

C’est ce que vous allez découvrir dans le prochain paragraphe.

Les émotions : une relation d’amour et de colère !

Nous avons une relation d’amour et de colère avec nos émotions. 

D’une manière générale, il y a des émotions que l’on aime bien et puis il y a celles que l’on aime moins.

Il est évident qu’on va se sentir bien lorsque qu’on est baigné de joie et d’amour…

Alors que la colère et la tristesse vont vite faire monter le mercure dans le rouge.

Vous êtes-vous déjà dit :

“Ca y est, je me sens encore coupable, je me sens encore nul…”

Nous avons tendance à fuir ce type d’émotions… 

Pourtant c’est celles qui vont véritablement nous permettre de mieux nous connaître, de nous définir, d’assumer nos valeurs et notre identité. 

Les émotions nous éclairent aussi sur ce que l’on vit dans nos relations. 

Parce que sans émotion, on ne peut pas vraiment se sentir vivant. 

Nos émotions sont donc indispensables pour vivre. 

Elles sont d’ailleurs au coeur de la Gestalt thérapie.  

J’ai envie de vous faire découvrir maintenant comment nos émotions nous permettent de mieux comprendre nos relations.

Les émotions : des portes à ouvrir pour comprendre l’autre?

Nous avons une relation complexe avec nos émotions parce que, très souvent, nous  ne savons pas les gérer.

En Gestalt thérapie on cherche à comprendre les émotions de la personne qu’on accompagne. 

Pour autant, on peut tout à fait en comprendre la complexité et c’est que nous allons voir dans quelques instants.

 

Pourquoi contrôlons-nous nos émotions ?

Il y a des moments dans la vie où l’on voudrait contrôler complètement nos émotions. 

On va pouvoir le faire dans certaines situations, mais ce n’est pas valable sur le long terme. 

Posez-vous maintenant cette simple question : 

“Lorsqu’une émotion arrive, est-ce que je vais lui résister ou me laisser traverser ?”

Rejeter ses émotions est certainement l’une des plus grandes violences que l’on se fait à soi-même. 

N’est-ce pas finalement juger ce que l’on ressent vraiment ? 

Aller contre sa propre nature, ses ressentis ? 

 

Rester zen, mythe ou réalité ?

Laissez-moi vous parler d’une contre-vérité que j’entends très souvent dans le développement personnel :

“Dans la vie, il faut être zen”

C’est comme s’il ne fallait plus jamais être un être évolué, ne plus jamais sentir de la colère.

C’est une mauvaise compréhension de l’être humain. 

Parce que, justement, l’évolution de l’humanité passe toujours par la colère. Elle est très importante sur le plan personnel, relationnel et social.  

Il y a des magnifiques vérités dans le développement personnel, mais aussi beaucoup de mensonges, comme partout.

Parfois, on a des mauvaises compréhensions ou des injonctions qui viennent de notre famille.

 

“Ne sois pas triste, sois fort !”

Il y a des familles où, justement, on n’a pas le droit d’être triste. 

Certains parents ne sont pas à l’aise eux-mêmes avec la tristesse, et veulent que leurs enfants soient toujours joyeux.

Lorsqu’une personne suivie en thérapie arrive triste, on va dans un premier temps, l’aider à accueillir sa tristesse

On ne va pas chercher tout de suite à la consoler dans l’idée que nous sommes gênés avec cela.

Il peut y avoir aussi dans certaines familles des injonctions où par exemple, il est interdit de ressentir ses émotions, il faut être fort. 

On dit souvent que se sont les femmes qui sont sujettes à exprimer le plus leurs émotions. 

Toutefois, chez les hommes aussi, les émotions sont fortes. 

Je l’ai vu des centaines de fois. 

Vous avez déjà dû entendre ce bel adage sorti tout droit des bouches paternelles : 

“Un homme n’a pas le droit d’avoir des émotions.”

Et bien je vais rassurer la gente masculine dans cet article : 

Les hommes ont eux aussi des émotions, et c’est complètement normal. 

On n’est pas moins masculin parce qu’on a des émotions.

 

La culpabilité d’être heureux ?

On peut se sentir coupable d’être heureux. 

Ça peut s’exprimer par la colère ou une gêne. 

Est-ce qu’on a le droit de se sentir heureux avec tous ces gens malheureux dans le monde ?

Les personnes ne viennent pas en thérapie pour me dire : 

“Arnaud, je me sens coupable d’être heureux”.

C’est plus subtil que cela. 

C’est quelque chose que j’ai appris à décoder avec mon expérience de thérapeute. 

Lorsqu’un proche n’est pas heureux dans sa vie, on va avoir une sorte de gêne à se sentir heureux. 

Et pourtant, c’est tellement important de se donner le droit d’être heureux. 

C’est tellement crucial, parce que si on est malheureux soi-même, ça ne va pas vraiment aider l’autre. 

En étant heureux, on va l’aider autrement.

Les “Gestalt inachevées”, causes cachées de l’implosion ou de l’explosion émotionnelle ?

Avez-vous déjà ressenti une émotion qui n’est pas convenable ? 

On a ici plusieurs choix:

Soit on va la rejeter : “Non, je ne dois pas sentir cela. “, ou alors on va la nier. 

Dans ce cas, on ne va pas vouloir la ressentir. On va la refouler jusqu’à s’en couper.

Toutes ces émotions qu’on va pas ressentir, elles vont s’accumuler en nous. 

Et puis, elles vont finir par prendre beaucoup d’espace dans notre mental. 

On appelle ce concept absolument extraordinaire : les Gestalt inachevées

Pourquoi on n’arrive pas à les achever? 

On recommence inlassablement des cycles liés à des émotions qu’on n’a pas pu exprimer, traiter, assimiler.

Par exemple, on a vécu de l’amour, puis ça s’est arrêté et on va recommencer sa vie. 

On a été blessé dans une relation, puis on va devoir re-aimer, re-faire confiance, pour re-commencer dans la vie. 

Plus on vieillit, plus on a de « re ». Ce sont ces données existentielles qui sont difficiles à assimiler. 

Et donc, parfois, il y a des moments où l’on accepte totalement ses émotions et d’autres moments où c’est plus compliqué. 

Imaginez maintenant…

Vous avez devant vous un festin qui éveille vos papilles. 

Vous vous ruez dessus. 

Quelques minutes plus tard, vous avez la sensation d’avoir trop mangé. 

Ce sentiment de satiété tombe dans votre estomac. 

Vous vous sentez repu à un tel point qu’une seule bouchée pourrait le faire exploser.

Et bien c’est pareil au niveau des émotions.

Il y a comme un moment de “satiété émotionnelle”, au delà de celle-ci, on risque d’exploser littéralement.  

Je connais plein de gens qui vivent cela tous les jours. 

Ils accumulent, ils accumulent, et ne disent rien.

Ils ne font rien et changent rien. 

Et puis, il y a un moment où ils explosent. 

Un simple détail peut créer cette explosion. 

J’ai cet exemple en tête où l’on va s’énerver sur un simple tube de dentifrice parce que notre conjoint a laissé traîner le tube ouvert. 

Un simple tube de dentifrice non rebouché devient alors un sujet important à nos yeux. 

La réalité est toute autre, il y a des sujets plus insidieux qui se cachent derrière, des sujets qui n’ont pas encore été traités.

Ce phénomène crée des déflexions en permanence dans nos circuits émotionnels.  

On finit imbibé d’une absolue tristesse à passer sa journée au travail,  à être malheureux, à broyer du noir sur notre existence. 

Puis on rentre le soir et on s’en prend à ses enfants ou à son conjoint parce que tout simplement, on n’a pas su gérer émotionnellement la situation. 

Donc, ça sort à l’extérieur, mais de la mauvaise façon. 

Les autres ne comprennent pas nos réactions et parfois les vivent comme une injustice.

Je suis sûr que vous connaissez des personnes qui accumulent leurs émotions jusqu’à ce qu’elles sortent de façon amplifiée. 

La vraie question est donc : 

“Qu’est ce qui s’est passé avant ?“

Il y a eu un élément déclencheur, mais souvent, c’est pas l’élément déclencheur qui est vraiment intéressant. 

C’est vraiment de regarder ce qui s’est passé.

Le burnout, maladie mentale ou maladie émotionnelle ?

J’entends souvent mes clients me poser cette simple question : 

“C’est quoi toutes ces émotions là, inachevées en nous ?”

C’est à la fois superbe et courageux d’aller regarder cela et d’en faire quelque chose.

Toutefois, il existe une réaction qui est pire. 

C’est ce que j’appelle l’implosion émotionnelle. 

Ca implose à l’intérieur.

Résultat : on s’effondre. Tout s’écroule comme un château de cartes. 

Ce phénomène est plus connu sous le nom de burn-out, appelé aussi le syndrôme de l’épuisement professionnel. 

En fait, le burn-out n’est pas une maladie mentale, c’est une maladie émotionnelle

Le burn-out s’installe lorsqu’on a vécu des émotions trop fortes que l’on a pas assimilées.. 

On nous a donné par exemple trop de responsabilités. 

Ce qui fonctionnait bien un moment, se collapse inéluctablement. 

En fait, on s’effondre à l’intérieur. 

Voici une illustration de ce qu’est le vrai burn-out ainsi que la dépression :

On se réveille un matin on ne peut plus se lever. 

Quand cela arrive, c’est qu’on a eu un trop plein d’émotions refoulées.

Pour éviter cela, qu’est-ce que l’on va faire? 

On propose cela dès le premier stage dans notre école  :

Accueillir ses émotions.  Comprendre qu’elles sont les bienvenues en nous. 

“Là, je suis un peu en colère.” 

“Là, je suis triste.” 

“En ce moment précis, je suis joyeux.” 

On va accueillir ses émotions et accepter de les ressentir.

Mais comment faire concrètement ? 

On va respirer à chaque fois qu’on a une émotion et ressentir son accueil bienveillant dans le moment présent, à cet instant.  

Je vous dévoile ici un autre grand secret : 

Si on accepte que les autres nous fassent du mal, c’est parce qu’on se fait du mal nous-même. 

Lorsqu’on a un accueil bienveillant de ses émotions, on les écoute. 

Qu’est-ce qu’elles nous disent :

“Qu’est-ce que vient me dire ma colère ?” 

“Qu’est ce qui se passe ?”

“Est ce vraiment intéressant ?” 

Pourquoi suis-je triste là ?” 

Effectivement, peut être que quelqu’un me manque. 

Que vais-je faire avec cette tristesse? Elle a quelque chose à me dire.

La tristesse permet de ressentir, de revenir à l’essentiel. Elle nous montre ce qui est important pour nous. 

Il se peut que quelqu’un que l’on aime ait disparu. Cette tristesse permet d’avoir de la gratitude pour cette personne, parce que cela montre à quel point elle était importante dans ma vie.

“Merci pour tous ces moments”. 

Ce qui vient après la tristesse, c’est la gratitude. 

On apprend à gérer les émotions dans notre école grâce à la Gestalt.

On le fait vraiment très bien. 

Lorsque l’on a écouté notre émotion, qu’est ce que l’on peut faire? 

Apprendre à définir mes besoins de manière bienveillante

Nos émotions nous aident à définir nos besoins dans la relation avec l’autre.

En communiquant de manière bienveillante, notre interlocuteur va mieux les entendre.

Exprimer un besoin, quand on est en colère, c’est toujours compliqué à recevoir. 

On va apprendre à apaiser notre colère pour aller au contact. 

La colère est tout à fait normale dans chaque relation humaine

C’est obligatoire de ne pas comprendre l’autre parfois parce qu’on est pas dans sa tête. 

Il arrive que l’autre n’ait pas été assez clair ou bien nous-même, et c’est normal. 

L’émotion va nous aider à réaliser que peut-être on ne se comprend pas, alors on va re-considérer une interprétation. 

“Je suis en colère”. 

Mais pourquoi suis-je vraiment en colère ?

Peut-être parce que je n’ai pas eu ce que je voulais.

L’autre est-il vraiment obligé de me donner ce que je veux ? Peut-être pas en fait. 

On va re-considérer une interprétation, et on va exprimer une impression pour vérifier. 

Par exemple : 

“Ce matin je t’ai parlé, j’avais l’impression que tu n’étais pas très disponible. Du coup, ça m’a un peu contrarié. Ça m’a rendu un peu triste, mais je voulais juste vérifier avec toi que mon ressenti était juste”

C’est un acte d’amour de l’exprimer comme cela. 

Par contre, dire à l’autre comme la plupart des gens le font : 

“Vraiment, tu ne m’as pas écouté, c’était horrible…”

ce n’est pas un acte d’amour, c’est un acte égoïste.

En disant à l’autre de manière bienveillante: 

« Ecoute, ce matin, j’ai l’impression que tu m’écoutais pas », vous lui permettez de faire un changement. 

Probablement que cette personne va répondre : 

« Maintenant que tu me le dis, c’est intéressant, oui, effectivement, ce matin, j’étais préoccupé” 

ou encore : 

“Désolé, je ne me suis pas rendu compte, mais maintenant, je suis disponible pour t’écouter”. 

L’idée est de rester dans un dialogue empathique et bienveillant

Avec mon équipe de formateurs, nous enseignons avec passion ces concepts de communication bienveillante dans notre école

Vers une régulation émotionnelle ?

Les émotions sont des révélateurs de notre personnalité. 

Elles font parti intégrante de notre identité. 

Nous avons vu que des cycles s’installent quand nos émotions ne sont pas bien métabolisées.

C’est ce que nous appelons des Gestalt inachevées. 

Elles sont indispensables à notre développement. 

Toutefois il est important de les reconnaître pour éviter l’explosion ou implosion émotionnelle pouvant mener jusqu’au burn-out. 

Réguler ses émotions apparaît donc comme capital. 

Apprenez à mieux comprendre le ou les besoins qui se cachent derrière chacune d’elle. 

Vous arriverez mieux à communiquer avec votre entourage. 

Vous créerez une nouvelle forme de dialogue basée sur la bienveillance et l’empathie.  

Ce sont d’ailleurs les valeurs phares de notre école et notre approche humaniste de la Gestalt

Dans mon prochain article sur comment vivre vos émotions, je vous révèlerai les clés de la régulation émotionnelle. 

On découvrira ensemble : 

1.Qu’est-ce qu’une émotion régulée ?

2.Les 5 critères d’une émotion régulée 

3.Est-ce qu’un Gestalt-thérapeute doit exprimer ses émotions ?

Maintenant, si vous avez envie d’aller plus loin dans votre compréhension des émotions grâce à nos stages, je vous invite à prendre rendez-vous avec un de nos conseillers pédagogiques. Ils sont à votre écoute et vous guideront dans vos objectifs de vie ou de formation pour devenir Gestalt Thérapeute.

Showing 18 comments
  • Marie L.
    Répondre

    Quel bel article Arnaud. C’est puissant, je viens enfin de comprendre pourquoi les émotions “avalées” m’empêchent d’avoir de saines relations !

    • Aurélie pour l'Ecole Humaniste de Gestalt
      Répondre

      Avec plaisir Marie ;D

  • ANDREA
    Répondre

    Super article, qui casse enfin le mythe d’etre ZEN à tout prix, (une sorte de faux self imposé), et qui reconnait l’importance de admettre, reconnaitre et même aimer ses émotions.

    • Aurélie pour l'Ecole Humaniste de Gestalt
      Répondre

      Oui, nous n’avons pas besoin d’être ZEN à tous prix !

  • Mohammadia
    Répondre

    Merci Arnaud. Moi j’ai bloqué mes mes émotions sans me rendre compte. La première année de mon stage à l’école m’a permis de me pencher sur mes émotions pour les laisser s’exprimer. J’avais beaucoup de Gestalts inachevées et je pense en avoir encore.

    • Aurélie pour l'Ecole Humaniste de Gestalt
      Répondre

      Avec plaisir ! Nous en avons tous ;D

  • Dom
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    Merci pour ce beau texte je comprends mieux pourquoi je stagne au lieu d’avancer dans ma vie

    • Aurélie pour l'Ecole Humaniste de Gestalt
      Répondre

      Merci à vous pour votre beau message.

  • Isabelle Hagege mettler
    Répondre

    Je travaille beaucoup sur les émotions et je commence enfin à comprendre que nous avons le droit d’être triste et en colère et qu’il est inutile de se juger
    Et j’avoue vivre des émotions tellement fortes que je me sens encore plus chamboulée qu’auparavant.
    Je finis en octobre ma 2 ieme année et régulièrement mes proches me disent : mais la Gestalt ne sert à rien tu n’es pas zen!!! Et je suis ravie de lire ce que vous dites sur la zen-attitude
    Merci

    • Aurélie pour l'Ecole Humaniste de Gestalt
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      Avec plaisir Isabelle et bonne continuation en deuxième année !

  • Buisson
    Répondre

    Bonjour. Un sujet passionnant et tellement important. Je me retrouve dans ses non-dits et Gestalt inachevées. C’est tellement parlant. Merci pour cet éclairage.

    • Aurélie pour l'Ecole Humaniste de Gestalt
      Répondre

      Avec plaisir Eliane. Merci pour votre fidélité.

  • celine olivier
    Répondre

    Merci pour ces informations très précieuses car je suis en plein dans la gestion de mes émotions en ce moment. Cela m’aide à mieux comprendre comment je vais devoir agir sur mes émotions et mieux appréhender le comportement de l’autre.

    • Aurélie pour l'Ecole Humaniste de Gestalt
      Répondre

      Merci Céline !

  • Ghislaine Drouin
    Répondre

    Merci Arnaud pour ce très bel article. A l’IFAS, j’ai appris et j’apprends à regarder et accepter toutes mes émotions, y compris celles que je refusais d’accepter. Maintenant, tout est plus fluide en moi et je vis de plus en plus heureuse, tout simplement. Gratitude.

    • Aurelie
      Répondre

      Gratitude à toi Ghislaine 😉

  • Sylviane Duhayot
    Répondre

    Bravo pour cet article qui m’a fait ressentir de la joie
    Et merci à L’IFAS, à Fanny ma thérapeute car , enfin, je ne suis « en guerre» avec mes émotions, c’est pas tjrs le grand amour, mais ça devient plus fluide
    D’ailleurs mon entourage me dit « tu as changer» alors que j’ai cesser de faire de la retroflexion « pour être gentille»
    J’ai hâte d’être à mon 1er résidentiel cet année en octobre à Carry

    • Aurélie pour l'Ecole Humaniste de Gestalt
      Répondre

      Bonjour Sylviane, nous sommes ravis d’entendre que vos émotions sont désormais plus fluides. Profitez bien de votre résidentiel.

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