Imaginez que vous soyez en train de vivre une semaine assez intense et éprouvante, que vous avez beaucoup à faire.
Vous êtes épuisé(e) et attendez avec impatience votre week-end pour prendre le temps de vous reposer.
Vous le sentez dans tout votre corps.
Un ami vous appelle et vous demande de venir l’aider à déménager pendant le week-end.
Vous réfléchissez et vous pensez aux tâches que vous avez à faire pour vous.
Vous sentez peu à peu que si vous répondez favorablement à cet ami, vous n’êtes pas aligné(e) :
Quelque part, en répondant OUI à cette demande, au fond de vous, vous savez que vous allez vous laisser de côté.
Je pense que nous avons tous fait face à cette situation au moins une fois dans notre vie 🙂
Que faites-vous ?
Que répondez-vous à cet ami ?
Certaines personnes vont toujours dire oui même si ce n’est pas possible pour elles, et cela va finir par engendrer de la frustration.
Dans ma carrière de thérapeute, j’ai constaté que bien souvent, les personnes qui n’arrivent pas à dire non ont une image négative d’elles-mêmes.
En réalité, elles accordent plus d’importance à l’autre et à ses désirs.
Malgré tout, cela reste un problème pour elles au quotidien.
Elles aimeraient arriver à dire non sans ressentir de culpabilité.
Si vous vous sentez concerné(e) par ce problème, je vous invite à lire cet article (et à prendre des notes).
Je vous donne deux conseils facilement applicables au quotidien pour vous aider à dire non quand c’est nécessaire pour vous et avec plus de facilité.
Vous vous sentirez ainsi plus aligné(e) avec vous-même.
On y va ?
Le 2ème exemple me parle
C’est exactement ce que je vis au quotidien dans mon travail
Je comprends beaucoup de choses et pourtant très difficile de dire non
Je suis victime exploitée abusée dans ma vie professionnelle
Je suis stressée et angoissée
Merci pour cet article qui effectivement résonne en moi. Pour ne pas avoir osé dire non pendant des années, j’ai appris à mes dépends que cela peut entrainer un malaise, un mal-être très profond. Aujourd’hui j’apprends à me respecter tout en respectant l’autre. Je me donne le droit de dire non, même si parfois c’est difficile, ce qui me permet d’accepter que l’autre me dise non aussi. Merci pour ce partage
Merci pour votre message Sandrine
Je vous remercie, cela m’aide beaucoup….
C’est un travail aux quotidiens….
Je me focalise actuellement sur comment modifier mes habitudes alimentaires…trouvées une approche souple face aux mauvaises habitudes de consommation…
Cela devient compliqué quand les choix sont limités par crainte de ne être en bonne santé….j’ai tendance à compenser sur les quantités…, certaines fois en excès durant les périodes lunaires ou tous simplement hormonales….avoir besoin de plus ou vide à combler…
Je vous remercie à vous et votre équipe.
Si vous avez déjà travaillé sur le sujet, j’aimerais connaître vos astuces…. lâcher prise ou reprogrammer le subconscient dans le sens ou je suis déjà combler…
Je vous remercie à vous et à votre équipe.
Cordialement
Francesca
Apprendre à dire non est toute une problématique pour moi. J’adore cette idée de « vrai oui ». Pour moi, un « vrai oui » est un « oui » extérieur qui provient d’un « oui » intérieur. Je comprends grâce à cet article, à mon travail en thérapie et à la formation de l’école que ma réponse habituelle à une demande est un « non » à l’intérieur (non, je n’ai pas le temps, non, je ne veux pas, non, ce n’est pas juste, non, c’est pas vrai, ça tombe encore sur moi…) qui débouche sur « un faux oui » à l’extérieur (oui je vais le faire mais ça ne me plait pas…) et cela se ressent à l’extérieur. C’est frustrant pour la personne qui donne et pour celle qui reçoit. Je commence à comprendre que j’ai d’abord besoin de dire « oui » à l’intérieur : oui, je sens que cette demande n’est pas juste, oui, pour l’instant on continue à m’en demander toujours plus, oui, c’est dans cette situation que je me retrouve encore… et de dire un « non » à l’extérieur qui soit plus doux et juste : non, je ne vais pas pouvoir faire cela parce que… par contre, je peux faire… ou alors de dire un oui qui soit un « vrai oui ». Merci !
Merci Arnaud, encore un sujet fort intéressant !
Savoir dire non facilite tellement les relations, évite la culpabilité, les ressentis négatifs, le sentiment de devoir, de toujours passer après l’autre, … et tant d’autres encore.
Cela éclaircit les relations, les fluidifie, les rend plus douces, légères, … plus supportables, plus agréables, plus respectueuses des besoins ou désirs de chacun…
c’est essentiel mais ce n’est pas toujours facile à exprimer !
Et pourtant c’est savoir se dire oui à soi…
Dans la vie professionnelle c’est difficile de dire non à des obligations officielles ou venant d’une hiérarchie dont dépend votre avancement…Or en tant que professeur je ne retrouve plus mes valeurs dans les injonctions actuelles. Se résigner ou démissionner à 55 ans.
Merci pour cet article qui met le focus sur le lien entre le champ interne et externe, entre le savoir être, penser et faire, la cohérence ou pas dans notre self. est ce que notre langage reflète ce que nous sommes réellement, est il au service de l’amour ou de la haine? Et par conséquent sera t il au service de l’autre, au service de son processus d’évolution ou pas ? Pour moi, le langage est un potentiel puissant dans la vie, il s’agit de notre singularité à la recherche de la singularité de l’autre. Savoir dire un Non juste renvoie à notre propre limite, notre frontière contact, au cadre sans lequel rien d’authentique et de juste ne pourra voir le jour. J’aime relever le parallèle entre Non et Nom, c’est très signifiant. Merci encore pour cet article inspirant.